Ce pays au climat empreint de la douceur du Gulf Stream décline une palette de verts à faire pâlir une tranche de malachite polie. Dans les plaines découpées en parcelles aux formes incertaines par une trame de haies vives et de murets de pierres, la végétation souvent basse colonise tout, de manière décente mais systématique, sans le moindre espace vide. Seuls les puissants rochers colorés par quelques lichens se profilent dans cet opulent dédale de verdure. De plus, les hommes se sont agglutinés dans les trois principales métropoles, laissant ainsi l’agriculture et les étendues vierges en paix avec les elfes protecteurs de la nature. Les routes sont sinueuses et étrangement étroites, comme si les autochtones respectaient une saine déontologie face à l’impact des constructions sur leur merveilleuse île.