Il y a deux semaines, le château neuchâtelois accueillait la fine fleur des passionnés de plantes.Retour sur quelques faits marquants de cette manifestation. Mérites, concours et coups de coeur.
Année : 2007
La faim des plantes en pot (Juin 2007)
Les plantes mangent aussi. «Pas aussi bien que moi» diront certains, mais sur le principe, les plantes se nourrissent un peu comme nous: la sensation de faim est plus marquée après un gros effort. Chez les plantes en terre, suite à la luxuriante floraison des rhododendrons par exemple, une dose d’engrais spécifique préparera, après assimilation de ce bon petit plat durant l’été, les bourgeons floraux du printemps prochain. Il faut donc soit anticiper, soit encourager. «Mais comment faire? Tout est si compliqué! » «Mais non» vous diront les jardiniers. «Il suffit d’observer…». Ce n’est pas si faux, le moment où votre végétal faiblit, devient terne, ne fleurit plus aussi abondamment que celui du voisin d’en face, observez! Il se peut que vous n’ayez pas tout juste.
Splendides rhododendrons (Mai 2007)
L’étymologie grecque du nom générique signifie littéralement «arbre à rose» (rhodon = rose, dendron = arbre). Les botanistes ne s’y sont pas trompés, car ces plantes en pleine floraison émerveillent le spectateur. Mieux encore: dans leur milieu naturel, certaines espèces atteignent plus de 15 mètres de haut, de quoi faire tomber à la renverse le plus solide des jardiniers! Et chaque année, le nombre de fleurs augmente en rapport avec les nouvelles pousses. Même si leur végétation peut paraître lente, les sujets âgés et ventripotents s’étalent de tout leur long dans les anciennes tourbières. En effet, la culture des rhododendrons débuta déjà en 1656, mais connût un véritable succès au milieu du XIXe siècle avec la venue des espèces à grandes fleurs de l’Himalaya et de Chine. Plantes acidophiles
Les haies, ça se taille maintenant (Mai 2007)
Les haies font partie des éléments du jardin des plus anciens qui soient. A l’époque, ces alignements d’arbustes et d’arbres indigènes séparaient les propriétés, servaient de clôtures naturelles pour le bétail, de consolidation des berges ou des talus, et finalement de coupe-vent dans les plaines. Détruites pour laisser place à l’agriculture intensive, elles reviennent en force sur les domaines agricoles. En effet, la stérilité hospitalière des grandes monocultures a attiré son lot de déconvenues environnementales. L’heure du bon sens est revenue et la biodiversité est encouragée par la production intégrée, ou mieux encore biologique. Les haies sont, au sens propre comme au figuré, des nids de bienfaisance: les animaux retrouvent des passages couverts, les oiseaux nichent, les insectes auxiliaires utiles s’y réfugient. Un cadeau pour l’équilibre de nos campagnes.
Le côté obscur des jardins (Mai 2007)
On a tous un côté obscur dans son jardin. Loin des théories belliqueuses de la guerre des étoiles, le yin-yang découle de la dualité des énergies, en l’occurrence l’ombre et la lumière. Dans le jardin, le yin représente le côté sombre, frais et humide. Bien maîtrisée, cette force est tout à notre avantage: il suffit de la canaliser et de la transformer en une richesse rafraîchissante. Le choix de plantes appréciant ce microclimat moussu est vaste, voici comment agrémenter cet endroit, de prime abord hostile à la végétation.
Les secrets d’un beau gazon (Mai 2007)
Après une journée de dingue, une balade à pieds nus sur sa douce pelouse est un plaisir relaxant irremplaçable. Seul le tapis de mousse en forêt serait plus exaltant. Mais bon, on n’a pas tous une forêt dans le coin. Seulement voilà, dans le gazon il y a souvent des mauvaises herbes et des abeilles, attirées par les trèfles en fleurs, qui piquent. Cette année, vous voulez que ça change, alors voici la recette.
Pin préhistorique et plants truffiers (Avril 2007)
La mode est aux dinosaures et autres articles vintage à la patine véritable. On aime se souvenir ou s’imaginer dans un autre espacetemps, à une époque où l’homme n’était pas stressé. Il n’en menait pas large non plus. Alors voilà qu’un «Ranger» découvre en 1994 un pin à l’allure singulière dans son parc botanique en Australie. Ne reconnaissant pas l’individu, il prélève un rameau et s’empresse de le faire identifier à un botaniste de Sydney. C’est là que débute, à nos yeux, l’incroyable aventure du pin de Wollemi. Ce végétal, réputé jusqu’ici éteint depuis 80 mio d’années par les paléobotanistes, fait partie du cercle très fermé des arbres dits fossiles. Cercle auquel appartiennent notamment les célèbres séquoias.
«Paillez» pour économiser l’or bleu! (Avril 2007)
L’eau va manquer, c’est un fait. Alors lorsque les communes interdiront son utilisation en dehors de l’usage ménager, il faudra bien trouver une alternative pour abreuver nos plantons chéris. Voyons comment économiser cet or bleu dans notre propre jardin. Suivez le guide.
Oh! les magnifiques massifs que voilà (Avril 2007)
Après la grisaille de l’hiver et une météo capricieuse, place aux couleurs vivifiantes du printemps. Il est temps d’égayer votre jardin ou votre balcon avec des fleurs de saison. Dans votre jardin, la structure des arbres et des arbustes apporte la sérénité. Mais si vous aimez le changement, osez l’exubérance d’un massif composé chaque printemps au gré de vos envies. Toutes les jardineries débordent d’idées alors laissez-vous tenter et suivez le guide.
Trucs et astuces pour se faciliter la vie au jardin
Tout le monde n’a pas le pouce vert. Mais pourquoi ne pas glaner quelques trucs pour que le jardinage soit un plaisir et pas une corvée.
